Le Suran en hiver, vu par Simon Hurion

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En plein cœur de l’hiver 2025, Simon Hurion, auteur du blog The Weekend Warrior, s’est lancé dans une micro-aventure audacieuse : descendre le Suran en packraft, une rivière méconnue serpentant entre l’Ain et le Jura.
Le Suran : une rivière discrète mais pleine de caractère
Le Suran prend sa source dans le Jura, près de Loisia, et s'étend sur environ 76 kilomètres avant de se jeter dans l’Ain à Chavannes-sur-Suran. Son tracé sinueux et ses berges boisées en font un terrain de jeu idéal pour les amateurs de navigation en eaux vives.
Une descente hivernale entre obstacles et émerveillement
Dès les premiers kilomètres, Simon a dû faire face à des troncs d’arbres obstruant le passage, nécessitant des portages fréquents. Le débit relevé lors de sa descente était de 11 m³/s, offrant des conditions optimales pour naviguer, bien que quelques sections aient nécessité une vigilance accrue. La rivière, bordée d’arbres, présentait des segments infranchissables, facilement repérables au bruit en avance.

Bivouac glacial et logistique millimétrée
Après une journée de navigation, Simon et son équipe ont établis leur bivouac sur les berges du Suran. La nuit a été particulièrement froide, avec des températures descendant jusqu'à -7°C. La gestion du matériel et du temps s'est avérée cruciale, notamment pour éviter de naviguer dans l'obscurité.
« Naviguer dans ces conditions demande de s’abandonner totalement à la rivière, d’accepter de se mouiller, d’avoir froid, et de se faire secouer. »
Une micro-aventure brute et inspirante
Cette expédition sur le Suran leur a offert une expérience immersive, loin des rivières périurbaines ou touristiques. Naviguer sur le Suran en hiver, c’est s’offrir une parenthèse sauvage, où chaque virage de la rivière réserve son lot de surprises.
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